Voici une liste succinte d'avertissements qui permettront une meilleure lecture et compréhension du catalogue raisonné proprement dit.

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Il existe encore au moins un exemplaire de toutes les oeuvres décrites conservé dans les archives de l'artiste. La numérotation des oeuvres originales retenues pour le présent ouvrage a été établie avec le concours et l'accord de l'artiste ; elle sera désormais la référence en ce qui concerne son oeuvre graphique.

* De même, en accord avec l'artiste, il a été décidé de scinder le présent catalogue en cinq chapitres distincts :
1.    Les lithographies indépendantes et celles appartenant à des livres (n°1 à 11 et autres) sur fond jaune
2.    Les gravures indépendantes et celles appartenant à des livres ou des feuillets poétiques (de n°12 à 39 et autres) sur fond bleu
3.    Les linogravures indépendantes et celles appartenant à des livres ou des feuillets poétiques (de n°40 à 78 et autres) sur fond orange
4.    Les livres (de n°79 à 104, complétés pour l'année 2013 de n°111 à 113, puis pour les années 2014 et 2015 des n°s 115, 116, 117 et 119), contenant des gravures, des lithographies ou des linogravures sur fond bleu
5.    Les feuillets poétiques (de n°105 à 110), contenant des gravures ou des linogravures sur fond vert
 




















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Les dimensions des oeuvres sont données en centimètres, hauteur par largeur. Ces deux dimensions sont celles du support (cuivre, laiton, zinc ou acier) pour les gravures et celles de l'illustration proprement dite pour les lithographies et les linogravures.

* Le tirage est indiqué en chiffres arabes lorsque les épreuves sont ainsi numérotées, en chiffres romains lorsque la numérotation est ainsi faite.

* Quelques abréviations utilisées dans l'ouvrage :
    E.A. : Epreuve d'artiste
    H.C. : Hors commerce

* Définition succincte des techniques utilisées par l'artiste pour la réalisation de ses estampes :

Gravure à l'eau-forte :
Il s'agit là d'une technique très largement utilisée dans l'art de graver. Après avoir recouvert la plaque de métal d'un vernis, l'artiste réalise son dessin à l'aide de pointes, mettant ainsi à nu le métal là où il est intervenu. Une fois ce travail terminé, la plaque est alors soumise à l'action corrosive de l'acide, qui creusera les parties gravées (gravure en creux). Le vernis est ensuite retiré avec un solvant et la plaque encrée. L'excès de pigment est soigneusement retiré. La plaque est recouverte par une feuille de papier préalablement humidifiée, puis recouverte de langes. Les rouleaux de la presse vont appuyer fermement sur la feuille et permettre ainsi le transfert de l'encre. Le support peut être une plaque de cuivre, de laiton, de zinc ou d'acier.

Pointe sèche :
La pointe sèche est un procédé de gravure très libre qui s'apparente au dessin. L'artiste utilise des outils très pointus (des pointes sèches) qui rayent le métal de manière plus ou moins profonde. La pointe d'acier que manie l'artiste ne creuse pas un sillon net comme le burin, mais entame le support de manière plus irrégulière ; des barbes de métal, aux bords des traits, retiendront l'encre et donneront un aspect velouté à l'impression. La matrice étant assez fragile (usure des tailles et des barbes), un tirage de qualité sera peu important. Peu souvent utilisée seule, cette technique est souvent associée à l'eau-forte et/ou à l'aquatinte. Son emploi facile et l'aspect naturel de son trait ont séduit les artistes du XXème siècle. Le support sera une plaque de même matière que pour l'eau-forte.

La linogravure :
Apparue vers 1900, la linogravure est une technique proche de la gravure sur bois. L'artiste exécute un dessin préparatoire sur une plaque de linoléum. Il creuse les blancs (les « réserves Â») autour de sa composition (gravure en « taille d'épargne Â»). L'encrage, au rouleau ne touchera que les parties en relief. Les zones colorées sont homogènes. Les outils utilisés pour la gravure sur bois conviennent parfaitement à la linogravure ; les gouges sont les outils de base de cette technique qui présente l'avantage de la rapidité d'exécution et de la souplesse d'utilisation. Les tirages sont souvent limités car il s'agit d'un support tendre (le linoléum - revêtement de sol - est un agglomérat à base de poudre de liège).